Emblème de la Corée du Sud, l’hibiscus syriacus, connu sous le nom de Mugunghwa, est une fleur qui évoque une richesse historique et culturelle profonde. Sa beauté et sa résilience en font plus qu’une simple plante d’ornement : c’est un symbole d’éternité et de persévérance nationale.
Table des matières
L’Hibiscus Syriacus, reflet de l’histoire coréenne
L’ancrage dans la tradition historique
Son apparition date de l’époque du royaume de Silla, également connu sous le nom de Geunhwahyang – ce qui signifie littéralement « le pays des fleurs d’hibiscus ». Ce lien fort entre l’hibiscus syriacus et les origines de la nation coréenne fait partie intégrante de l’identité ancestrale du pays.
L’introduction en Europe
C’est à la fin du XVIe siècle que cette plante a été introduite en Europe. Elle a ensuite été décrite et nommée par Carl von Linné en 1753. Aujourd’hui, elle est largement appréciée pour ses qualités ornementales et son charme exotique.
Portrait botanique de l’Hibiscus Syriacus

Diversité des variétés
Il existe plusieurs variétés de cette plante, regroupées selon la couleur de leur corolle. Les hibiscus « dansim » avec des pétales blancs, rouges, violets ou bleus et un cœur rouge intense ou violet, les hibiscus « baedal » d’un blanc très pur, et les hibiscus « asadal », aux pétales blancs et un cœur rouge intense qui tend à devenir rose lorsqu’il fane.
Habitat idéal
L’habitat idéal pour cette plante est un sol fertile et drainé. L’althéa, autre nom donné à l’hibiscus syriacus, tolère le gel jusqu’à -15°C. Ce qui en fait une plante robuste résistante aux conditions climatiques variables.
Symbolisme et identité culturelle en Corée du Sud
Fleur éternelle qui ne fane jamais
Le nom coréen Mugunghwa signifie « fleur éternelle qui ne fane jamais« . Ce symbole d’immortalité est profondément lié à l’image que la Corée du Sud souhaite représenter : une nation qui persévère malgré les défis.
Une plante aux noms multiples
L’hibiscus syriacus est également connu sous différents noms vernaculaires tels que « Karakandji » en Afrique, « Karkadé » en Égypte, ou « Groseille Pays » aux Antilles. Ces dénominations reflètent son adoption à travers le monde.
Conservons cette dimension culturelle et symbolique pour aborder maintenant l’horticulture de l’Hibiscus Syriacus.
L’horticulture de l’Hibiscus Syriacus : conseils et variétés

Conseils de jardinage
Cette plante d’ornement nécessite peu d’entretien. Il lui faut simplement un sol fertile et bien drainé pour s’épanouir pleinement. De plus, il est préférable de la planter au printemps ou à l’automne pour favoriser sa croissance.
Variétés populaires
Les variations colorées des pétales font partie des charmes de l’Hibiscus Syriacus. Certaines variétés telles que les hibiscus dansim, baedal, et asadal sont particulièrement appréciées des amateurs.
Ayant exploré les aspects horticoles de cet emblème coréen, découvrons maintenant son rôle dans l’art et les traditions du pays.
L’Hibiscus Syriacus dans l’art et les traditions coréennes

Une source d’inspiration artistique
En Corée du Sud, l’hibiscus syriacus est une importante source d’inspiration dans l’art traditionnel. Présent dans les peintures, la poésie et même la musique, il incarne une beauté éternelle et délicate.
L’hibiscus syriacus : un emblème national
Au-delà de son rôle artistique, cette fleur a été adoptée comme fleur nationale par le gouvernement sud-coréen. Sa présence sur de nombreux symboles officiels rappelle constamment son importance pour ce pays.
Cet hibiscus offre une fenêtre sur la culture coréenne en reflétant à la fois ses racines historiques profondes et son évolution dynamique. Que ce soit dans les jardins européens ou en tant que fleur nationale de Corée du Sud, cette « fleur qui ne fane jamais » continue d’enthousiasmer et d’inspirer à travers le monde.



